Mourir peut attendre (No time to die). 2021. Réalisation de Cary Joji Fukunaga. Distribution : Daniel Craig, Léa Seydoux, Rami Malek, Lashana Lynch, Ana de Armas, Jeffrey Wright et Ralph Fiennes. Etats-Unis/Grande-Bretagne. Universal Pictures. Couleur. 163 min.

Alors qu’il coule une retraite heureuse avec Madeleine Swann en Italie, James Bond est brusquement attaqué par des hommes armés. Croyant à une trahison, il rompt avec sa maîtresse et disparaît. Cinq ans plus tard, Félix Leiter le retrouve à la Jamaïque et lui demande de l’aide pour retrouver un savant enlevé qui se trouve à Cubamais qui va se révéler plus traître que prévu et mettre Bond sur la piste d’un certain Safin, un être particulièrement dangereux.

L'avis du rédacteur : Vingt-cinquième opus de la saga, cinquième et dernier de l’ère Craig, ce film clôt cette dernière avec maestria. Le scénario, complexe, alterne avec une rare réussite des scènes d’action spectaculaires et de vrais plages de calme et de douceur, surprenantes mais jamais inutiles et qui ne sombrent jamais dans le sentimentalisme. Il y a également du neuf dans l’écriture des personnages féminins dont aucun n’est purement fonctionnel ni simplement là pour faire joli. Mention spécial dans ce registre à Ana de Armas, vraie James Bond Girl moderne ! Si les motivations du méchant sont un peu floues, la présence de Christoph Waltz purement fonctionnelle pour le coup et si le final laisse un brin perplexe, c’est tout de même très largement un grand et beau spectacle.