Antoinette dans les Cévennes. 2020. Réalisation de Caroline Vignal. Distribution : Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte. France. Diaphana Distribution. Couleur, 95 min.

Amoureuse d’un homme marié, Antoinette décide sur un coup de tête de rejoindre celui-ci parti randonner en famille, dans les Cévennes. Pour parcourir le chemin de Stevenson, elle choisit de marcher avec un âne nommé Patrick et qui va devenir le confident et le témoin de sa vie sentimentale tumultueuse.

Filmé dans les paysages vides de la Lozère, ce petit film est un mélange harmonieux d’humour et de tendresse, de rires et de larmes. Ce périple, hommage à l’écrivain Robert Louis Stevenson qui l’accomplit vraiment (et l’héroïne lit le récit de son voyage le soir ; son patronyme vient d’ailleurs du romancier Gilles Lapouge qui préfaça une édition de cet ouvrage), donne raison à l’adage selon lequel le voyage est plus important que la destination. On suit avec plaisir le voyage initiatique d’Antoinette à qui Laure Calamy, dont c’est le premier rôle principal et qui s’en sort merveilleusement bien, donne un côté tantôt solaire tantôt lunaire, toujours tendre et touchant.