Loading color scheme

Don't worry darling

Don't worry darling (2022). Réalisation d'Olivia Wilde. Distribution : Florence Pugh, Harry Styles, Olivia Wilde, Chris Pine. Etats-Unis. Warner Bros. Couleur. 123 min.

Dans les années 50, Alice et Jack Chambers forment un très joli couple vivant à Victory en Californie ; ville créée par la société qui emploie Jack. La curiosité concernant le travail secret de son mari autour du « Victory Project » obsède Alice chaque jour davantage. Son enquête provoque des tensions dans la communauté jusque-là idyllique et des failles se manifestent. Alice n’est pourtant pas foncièrement une rebelle mais les questions sans réponses l’obsèdent et un « incident »  déclenche un éloignement grandissant qui s’apparente au réveil d’une conscience.

L'avis du rédacteur :  Est-ce un hasard si l’héroïne s’appelle « Alice » ? Au début du film, on pense tout de suite à « La Firme », le roman de John Grisham avec cette société aux petits soins pour ses employés et qui incite fortement les femmes à avoir des enfants. Le processus est quelque peu similaire bien que le choix ne soit pas celui du réalisme mais de la science-fiction. Thriller mâtiné de SF, excellemment écrit, ce film éreinte une certaine vision du monde passéiste sous un vernis de perfection foncièrement machiste. C’est superbement joué avec une mention plus qu’honorable pour Florence Pugh qui rend magnifiquement la déstabilisation progressive d’Alice qui voit l’étrangeté suinter à travers la « perfection » qu’on lui présente. Ce discours, apparemment neutre, charpente en réalité une certaine vision du monde. La mise en scène d’Olivia Wilde est très réussie même si, après un bon démarrage, il y a un peu de patinage, avant une montée en puissance pour un final très surprenant, mais parfaitement vraisemblable, très haletant et très réussi.


Imprimer  

Publish modules to the "offcanvs" position.