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Bébel le Magnifique

L’expression « monstre sacré » est quelque peu galvaudée mais elle lui va bien. Surtout, c’était un acteur populaire au bon sens du terme. Né le 9 avril 1933, peu enclin aux études, indiscipliné, il se passionné pour la boxe avant de devenir comédien. Il débute au théâtre en 1950 et intègre le Conservatoire national d’art dramatique (1952-1956). Sa carrière cinématographique commence discrètement avec Sois-belle et tais-toi (1958). Il est un temps associé à la Nouvelle Vague. Les années 60 seront un tremplin pour accéder au vedettariat : Moderato Cantabile (1960), Léon Morin, prêtre (1961), Cartouche (1962), L’homme de Rio (1963), Cent mille dollars au soleil (1964), Les Tribulations d’un Chinois en Chine (1965), Pierrot le fou (1965), Le Cerveau (1969). La décennie suivante confirme son statut de vedette : Borsalino (1970), Le Magnifique (1973) mais l’échec relatif de Stavisky (1974) l’oriente vers le cinéma de divertissement où il fait merveille.

Il atteint son apogée entre 1978 et 1983, chacun de ses films s’avérant un succès public : Flic ou voyou (1979), Le Guignolo (1980), L’As des As (1982), Le Marginal (1983). Par contre, Les Morfalous (1984) réussit moins bien et Le Solitaire (1987) est un échec commercial.

Il remonte d’abord sur les planches puis joue dans Itinéraire d’un enfant gâté (1988) qui est un succès et lui ramène le César du meilleur acteur. Il délaisse de plus en plus le cinéma pour le théâtre. Victime d’un AVC en 2001, il va désormais rester éloigné de la scène. En 2011, il reçoit une Palme d’honneur à Cannes.

Jean-Paul Belmondo s'éteint le 6 septembre 2021.

Nos films  ♥♥♥♥

A bout de souffle, 1960

Un singe en hiver, 1962

Le Magnifique, 1973

Peur sur la ville, 1975 

Le Professionnel, 1981                                                        

 


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