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  • 	Les Petits Meurtres d'Agatha Christie : bientôt le clap de fin !

    C'est bientôt la fin des Petits Meurtres d'Agatha Christie après 15 ans de diffusion soit trois saisons et 48 épisodes ! 

    Le 8 mars prochain annonce le clap de fin de la célèbre série française dans un épisode qui s'intitulera Meurtres au pensionnat.

    Un petit retour s'impose sur cette série que je vous invite à découvrir si ce n'est pas encore fait ! 

     L'adaptation des œuvres d'Agatha Christie avec des personnages autres que ceux de la romancière était un pari très risqué, la réalisation est à la hauteur du projet pour notre plus grand plaisir. 

    La première saison mettait en scène le commissaire Larosière (Antoine Duléry) et L'inspecteur Lampion (Marius Colucci) dans un tandem que tout oppose mais qui fonctionne au final ! 

    La seconde saison présente des personnages haut en couleur  avec le trio : le commissaire Laurence  (Samuel Labarthe) arrogant et misogyne, Marlène Leroy (Elodie Frank), sa secrétaire peu intelligente certe, mais toujours très  élégante avec un grand cœur !  Sans oublier la  journaliste Alice Avril (Blandine Bellavoir) une féministe avant l'heure qui est souvent très agaçante en raison de son mauvais caractère et de ses nombreuses bourdes. Elle est cependant très courageuse et prête malgré tout aide Laurence et son ami Marlène à arrêter les méchants. 

    La dernière saison se déroule dans les années 70 avec un nouveau trio détonnant et attachant à la fois : le commissaire Annie Gréco (Émilie Gavois-Kahn) qui n'hésite pas à foncer et dire les choses sans pincettes, L'inspecteur Max Beretta (Arthur Dupont)  très soupe au lait et prêt à en découdre ainsi que Rose Bellecour (Chloé Chaudoye), la jolie psychologue un peu naïve !   

    Pour découvrir le dernier épisode c'est par ici

  • Parlons un peu technique : La restauration des films anciens par mr cineman

    Pour préserver les masters (bobines originales) des pépites du 7eme art il faut passer par la restauration. Cette opération minutieuse et très technique était dans la passé parfois très mal maitrisée. Aujourd'hui sur le plan technique rien à redire néanmoins on peut regretter certains choix notamment par exemple, par  rapport à la date de réalisation de film (problèmes de luminosités, rayures trop épurés) ce qui rend un film trop moderne niveau technique pour son époque ! Le problème majeur reste ses images de synthèses rajoutés par les restaurateurs pour pallier les pertes d'images lors des restaurations sauvages d'antan, ce qui n'apporte absolument rien à un chef d'œuvres ! 

    Vous l'aurez compris la restauration ce sont des choix mais heureusement non réversibles ! En effet, aujourd'hui on préserve du mieux que l'on peut les bobines originales en 35 mm et tous les travaux d'améliorations d'un film (contrastes, images, sons...) se font sur des copies. Pour en savoir + découvrez l'article du CNC

Les banshees d'Inisherin (The banshees of Inisherin). 2022. Réalisation de Martin McDonagh. Distribution : Brendan Gleeson, Colin Farrell, Barry Kheohan, Kerry Condon. Irlande. Searchlight Pictures. Couleur. 109 min. 

Résumé : Du jour au lendemain, Colm annonce à son ami Padraic qu’il refuse désormais de lui parler. Comme ce dernier, déstabilisé, insiste pour comprendre, Colm lui pose un ultimatum : chaque fois qu’il tentera de lui parler, Colm se coupera un doigt. Dans le même temps, ne supportant plus l’atmosphère de l’île (bêtise des uns, indiscrétions d’une autre, violence d’un troisième), Siobhan, la sœur de Padraic, lui annonce qu’elle s’en va. Et une vieille femme fait des prédictions funestes telle une banshee, ces divinités des temps anciens.

L'avis du rédacteur : Film étrange, à l’univers d’apparence simple mais tragiquement absurde, il se place chronologiquement à la fin de la guerre civile irlandaise mais la guerre demeure un lointain (quelques coups de canons) ; ce qui donne une impression d’irréalité, de suspension, de décalage. Ce qui se passe surprend à la fois par sa vacuité, sa simplicité et le tragique des conséquences. Les acteurs, très sobres, presque austères, sont impeccables et la mine d’habituel Droopy de Colin Farrell fait ici merveille. Tourné dans des décors naturels, une noire étrangeté surprenante.

 


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